Crise sanitaire et univers de la pipe : comment les pipiers s’en sortent-ils ?

Comme tous les corps de métiers, les pipiers ont été victimes de la crise sanitaire causée par le Covid-19. Comment les fabriques de pipes y font-elles face ? Quelques pipiers ont expliqué leur situation.

Un arrêt de la production

La plupart des fabriques de pipes dans le monde ont été contraintes de stopper leur production au moins le temps du confinement qui a été instauré dans les pays respectifs. En effet, n’étant pas considérées comme « essentielles », les fabriques de pipes ont tout bonnement cessé leur activité. Seules les ventes à distance ont pu être honorées quelque temps grâce au stock disponible, mais rapidement, les portes ont dû fermer.

Vers un nouveau mode de fonctionnement ?

Le télétravail est complexe dans l’univers de la pipe, mais les ventes ne sont pas impossibles sur le net, puisque l’entreprise Tsuge au Japon réfléchit à mettre cette pratique en place. C’est aussi ce qu’a fait Savinelli en Italie depuis quelque temps. Certains employés continuaient de gérer les commandes à distance depuis leur domicile. Il faut dire que les achats en ligne ont eu le vent en poupe puisque les gens ne pouvaient plus sortir de chez eux. La seule façon pour les amateurs de pipes de s’en procurer une nouvelle était donc de passer par internet.

La pipe, cet objet noble et ancien qui entre dans l’ère du digital est un pari audacieux. Pourtant, les deux ne sont pas incompatibles. En effet, Meerschaum.market est l’un des précurseurs des pipes en ligne, tout comme Eskisehir. Ces e-commerces ont senti une augmentation de leur chiffre d’affaires pendant la crise.

Les distributeurs de pipes en ligne se sont également taillé la part du lion depuis quelques mois. Les ventes ont augmenté d’environ 50 % de mars à l’été 2020. Un chiffre qui risque de rester stable puisque les fêtes de Noël approchant et la crise étant toujours d’actualité, il y a de fortes chances que les consommateurs priorisent à nouveau les achats en ligne.